La chute de cheveux (alopécie) ou de poils est un effet secondaire potentiel de la chimiothérapie et de la radiothérapie.
La chimiothérapie agit sur les cellules qui se divisent sans faire de distinction entre les cellules malignes et les cellules saines. Ainsi, le traitement impacte aussi l’activité cellulaire des cheveux, des poils, des cils ou encore des sourcils. Dans la majorité des cas, les cheveux repoussent une fois la cure terminée.
Les effets de la chimiothérapie sur les cheveux dépendent du type de protocole, de votre cuir chevelu et de la localisation de votre cancer.
Quant à la radiothérapie, selon la dose de radiations délivrée, elle peut entrainer une alopécie irréversible si le cuir chevelu fait partie de la zone traitée.
La fatigue est un symptôme fréquent de la maladie et de ses traitements. Elle doit être évoquée avec les manipulateurs ou en consultation médicale pour que la prise en charge puisse être adaptée.
La fatigue peut impacter votre quotidien. Aussi, voici quelques conseils :
La radiothérapie a pour objectif de détruire la tumeur ou réduire son volume. Les rayons ne sont pas douloureux. On ne les sent pas pendant le traitement.
Néanmoins, après plusieurs séances, des douleurs peuvent apparaître puisqu’en traversant des tissus sains pour atteindre la tumeur, les rayons provoquent une inflammation de la zone irradiée. Les patients peuvent alors ressentir une sensation de chaleur voire de brûlure ainsi que des réactions cutanées.
Si la zone irradiée implique le tube digestif, les rayons peuvent induire des crampes, des vomissements ou des diarrhées.
Il est possible d’adapter la prise en charge pour tenir compte de ces douleurs. Il est important d’en parler à son oncologue référent ainsi qu’à l’équipe soignante.
Le délai varie selon le type de traitement. Il permet à votre radiothérapeute d’élaborer votre plan de traitement à l’aide des dosimétristes et des physiciens. Cette phase permet de déterminer la délinéation de la zone à traiter et les organes à protéger, l’orientation des faisceaux ou encore la dose de radiations à délivrer.
Les recommandations varient selon la localisation de votre cancer.
Au cours du traitement et de manière générale, nous pouvons vous conseiller de :
Après le traitement, nous vous recommandons de continuer de respecter les règles d’hygiène de vie préconisées par votre oncologue et l’équipe soignante notamment quant à la limitation de l’usage du tabac et de l’alcool et l’exposition au soleil avec protection de la zone traitée (foulard, chapeau etc.).
Un spécialiste Tabac info service répond à toutes vos questions au 39 89.
En radiothérapie, le patient n’est pas radioactif que ce soit pendant ou après le traitement. Il n’y a donc pas de précautions particulières à prendre pour son entourage ou son environnement.
Le dépistage a pout but de diagnostiquer certains cancers, avant même l’apparition de symptômes, pour pouvoir les prendre en charge le plus tôt possible, favoriser la guérison et limiter les séquelles des traitements. C’est aussi une façon de repérer des anomalies pouvant évoluer vers une tumeur.
Tous les cancers ne peuvent être dépistés et le dépistage, s’il décèle une anomalie, doit s’accompagner d’examens complémentaires pour confirmer ou infirmer la présence d’un cancer.
A l’heure actuelle, trois programmes de dépistage organisé sont proposés par les pouvoirs publics :
Si vous disposez de facteurs de risque particulier (ex : antécédents familiaux), des examens spécifiques pourront vous être prescrits.
Pour plus d’informations, une brochure, élaborée par la Ligue contre le cancer, est à votre disposition.
Les soins de chimiothérapie et de radiothérapie étant assimilés à une hospitalisation, l’émission d’un bon de transport relève d’une prescription médicale.
C’est au regard de votre état de santé et de critères établis par la réglementation que le médecin pourra, s’il l’estime nécessaire, prescrire un transport et définir le type de transport adéquat.
Vous trouverez ici un arbre décisionnel aidant le médecin dans sa décision.
Certains traitements du cancer peuvent impliquer une baisse de la fertilité voire une stérilité. Ce sujet sera abordé par votre oncologue référent et qu’il y ait ou non un désir de grossesse, des techniques de préservation de la fertilité pourront vous être indiquées.
L’accès à ces moyens de préservation est un droit consacré par la loi bioéthique du 6 août 2004 et inscrit à l’article L.2141-11 du code de la santé publique qui dispose que « toute personne dont la prise en charge médicale est susceptible d’altérer la fertilité, ou dont la fertilité risque d’être prématurément altérée, peut bénéficier du recueil et de la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux, en vue de la réalisation ultérieure, à son bénéfice, d’une assistance médicale à la procréation, ou en vue de la préservation et de la restauration de sa fertilité ».
Pour les femmes, les techniques proposées sont :
Pour les hommes, les techniques proposées sont :
Vous pouvez vous renseigner sur les sites d’Oncocentre et de la fondation ARC ainsi qu’auprès du CHRU de Tours et du CHR d’Orléans qui pratiquent ces techniques.
Adresse
210 Route de Vouzeron, 18230 Saint-Doulchard
contact@centre-saint-jean.fr
Téléphone
02 48 24 43 08